sábado, 16 de junio de 2012


Jesús en San Bernardo

Sólo Jesús es miel en la boca, cántico en el oído, júbilo en el corazón. - El verdadero conocimiento de Dios consiste en la experiencia personal, profunda, de Jesucristo y de su amor. - La fe es ante todo encuentro personal íntimo con Jesús, es hacer experiencia de su cercanía, de su amistad, de su amor, y sólo así se aprende a conocerle, a amarlo y seguirlo cada vez más. (Cf Benedicto XVI 2009)

Vilariño 1930

 Se cuenta del Padre Vilariño, autor de una preciosa biografía de Jesús que yendo sólo en el tranvía –allá en el Madrid de los años treinta del siglo pasado—charlando con el Señor, al acercarse el cobrador pidió instintivamente dos billetes, con gran admiración del tranviario… Así era de real Jesús para él. (Cf Doc15 Vilariño SJ)

La Virgen y el demonio

 En la película de la Pasión de Cristo, de Mel Gibson,  el Demonio y la Virgen intercambian una mirada de tenso dramatismo en medio del Via Crucis. El poder se Satanás se detiene ante esa nueva Eva que ha venido a aplastarle la cabeza (Gn 3,15) (Cf Doc La Pasion de Cristo - M de Prada)

Alma de Cristo

 Alma de Cristo, santifícame. -  Cuerpo de Cristo, sálvame. - Sangre de Cristo, embriágame.  -  Agua del costado de Cristo, lávame. - Pasión de Cristo, confórtame. -  ¡Oh, buen Jesús!, óyeme. -  Dentro de tus llagas, escóndeme. - No permitas que me aparte de Ti. -  Del maligno enemigo, defiéndeme. -  En la hora de mi muerte, llámame. -  Y mándame ir a Ti. -  Para que con tus santos te alabe. -  Por los siglos de los siglos. Amén. -  

El Reino de Dios

 El Reino de Dios es el Reino del Padre: se acentúa el carácter de bondad del Dios que se acerca y se abre el ámbito familiar -no el de la realeza ni el de la servidumbre-. (Cf Doc Jesús Histórico Aguirre).

Calanda

EL Milagro de Calanda
 Una especie de pudor esconde este prodigio a los extraños.
Y, sin embargo, incluso el ateo Buñuel --cuyo centenario del nacimiento
celebrará en el pueblo en el año 2000-- creía en él, hasta el punto que
hizo una película «Tristana», la historia de una mujer, Catherine Deneuve,
con una pierna amputada. (Cf Doc Calanda Messori)

Jesús es ...

 La Palabra, para ser dicha. 
La Verdad, para ser proclamada. 
El Camino, para ser recorrido. 
La luz, para ser encendida. 
La Vida, para ser vivida. 
El Amor, para ser amado
(Cf Doc Teresa de Calcuta)

Sudario y Sindone


El hombre del Sudario de Oviedo, el de la Síndone de Turín y Jesús de Nazaret, posiblemente la misma persona
Una exposición en la Catedral de Barcelona acoge una muestra fotográfica que pone luz a este enigma (Cf Doc Sudari)

...entregado por vosotros

 El sentido que Jesús daba a su muerte lo dejó claro anticipadamente, en el momento de la institución de la Eucaristía: «Tomad y comed todos de él, porque esto es mi Cuerpo, que será entregado por vosotros»(Cf Doc Quién mató a Jesús)

Jesús crida al sacerdoci

 Molts cops, més dels que pensem,... durant el temps de la infantesa. ... També la crida es pot experimentar a plena juventut...  També la crida pot ser al migdia de la vida... (Cf Doc Renau SI: Un home cridat per Jesucrist.- CATCNA Feb 2010)

¿Creus? ¿M'estimes?

 Jesus, abans de la passió durant la seva vida publica, havia preguntat moltes vegades a les persones: ¿Creus?  Pero mai no havia preguntat: ¿M'estimes? Ho  fa nomes ara després de la passio on ha demostrat quan ens estima. 
 

Jesús és conegut en comunitat

 -Tomas no hi era a la Comunitat:
Es impossible que capti el Misteri.
Quan Tomas torna a la Comunitat Jesus continua fent-se evident. Pero en COMUNITAT

La bondad

 “Ante todo”, escribía en el libro De officiis, “hay que saber que nada es tan útil como ser amado, y nada es tan inútil como no ser amado”, (San Ambrosio)

Jesús insisteix

 

A l'evangeli surt molt la paraula donar. Déu ens dóna ...  Jesús insisteix molt sobre aquest do... i es perquè nosaltres tenim necessitat d'estar-ne ben persuadits,  tenim necesitat  de creure'l a Ell...

Trinitat

 En els escrits sobre la Santíssima Trinitat se sol repetir una anècdota que s'atribueix a San Agustín. Explica aquesta tradició que Agustí passava llargues hores al costat del mar i allà reflexionava sobre els misteris de la nostra fe. Un dia va veure que un nen havia fet un buit a la sorra i tractava de recollir en ell l'aigua del mar. Agustí va sentir curiositat i li va preguntar què feia. El nen li va dir que volia passar tota l'aigua del mar a aquest forat. Davant de semblant explicació, Agustí va somriure i va dir que era impossible. El nen li va respondre que era més fàcil aconseguir aquest objectiu que tractar de comprendre el misteri de Déu, que era l'intent d'Agustí

jueves, 30 de junio de 2011

CŒUR IMMACULÉ DE LA VIERGE MARIE

CŒUR IMMACULÉ DE LA VIERGE MARIE

La fête du Cœur de Marie, c’est une fête charismatique et est pour nous une solennité.
Claret disait: «Merci, Seigneur, mille fois, d’avoir daigné choisir vos humbles serviteurs pour devenir les fils du Cœur Immaculé de votre Mère!»
«Ô mère mille fois bénie, recevez toutes nos louanges pour la délicatesse que votre Cœur Immaculé nous a montrée en nous adoptant pour vos enfants! Faites que nous répondons à une si grande bonté et que nous soyons chaque jour plus humbles, plus fervents et plus zélés pour la salut des âmes.» (Aut 492,493).

Claret croyait que : «La vertu la plus indispensable au missionnaire c’était l’amour. Le missionnaire doit aimer Dieu, Jésus-Christ, la sainte Vierge Marie et le prochain Si vous dites la Bonne Nouvelle naturellement elle fera peu, mais si elle est dite par un missionnaire rempli du feu de la charité, de l’amour de Dieu et du prochain, elle frappera les vices, tuera les péchés, convertira les pécheurs et opérera des miracles. (Aut 439).

Claret, fils du Cœur de Marie, lui disait : «Ô ma mère! Mère du divin amour! je ne puis demander autre chose qui vous soit plus agréable et plus facile à accorder : le divin amour. Donnez-le moi, ô ma mère! Donnez-moi l’amour! J’ai faim et soif d’amour, venez à mon secours en étanchant ma soif! Ô Cœur de Marie, fournaise d’amour, embrasez-moi de l’amour de Dieu et du prochain! » (Aut 447).

Le préface de la messe au Cœur Immaculé de Marie nous présente le cœur de Marie dans l’œuvre du salut
:
«Car, selon l’éternel dessein de ta volonté, tu as voulu que la Vierge Marie soit intimement unie à Jésus Christ, ton Fils, et à son œuvre de salut.
En acceptant en toute docilité ton plan de salut, elle a accueilli avec joie et gardé fidèlement dans son cœur ta Parole et l’enseignement de Jésus ;
et pour accomplir ta divine volonté, elle s’est tenue debout près de la croix, et là, le cœur transpercé, elle a accepté avec amour l’immolation de la victime qu’elle avait enfantée.»
Élevée, corps et âme, dans la gloire du ciel, elle veille d’un amour maternel sur nous, les frères de son Fils, nous soutenant dans nos peines et nos dangers jusqu’à ce que nous soyons conduits à la patrie céleste.»…

Notre DIRECTOIRE SPIRITUEL nous donne l’opportunité de nos préparer a la Solennité du Cœur de Marie avec une neuvaine (p.134), une vrai neuvaine.
Les thèmes choisis pour cette neuvaine on été pris parmi les titres donnés à la Vierge Marie dans des textes de la Congrégation, en particulier dans les Constitutions. Au moment de préparer la neuvaine, il faudra surtout spécifier les thèmes ou le points qui vont orienter la prière. Le plus approprié serait de respecter le sens et le développement de chaque célébration, sans mélanger les liturgies avec exercices de piété ni leurs contenus.


Neuvaine 23-31 Mai.
Points de méditation pour chaque jour

1) A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE (EMP 20)
Lc 11, 27-28 : Heureux ceux qui écoutent la Parole et l’accomplissent.’ .
2) LA PREMIÈRE DES DISCIPLE DU SEIGNEUR (CC 61)
Lc 2, 23-35 : Toi même, un glaive te transpercera l’âme..
3) NOTRE MODÈLE DANS LA SUITE DE JÉSUS (CC 20, 23, 28). Jn 2, 1-12 : Faites ce qu’il vous dira.
4) LA PRIMIÈRE PARMI LES PAUVRES DU SEIGNEUR (CC 23) Lc 1, 46-55 : Mon âme exalte le Seigneur.
5) MARIE, TOTALEMENT CONSACRÉE
A LA PERSONE ET À L’OEVRE DE SON FILS (CC 28).
Lc 2, 41-51 : Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père?
6) MARIE, MÈRE DU CHRIST ET NOTRE MÈRE (CC 36,61)
Jn 19, 25-27 : Voici ta mère.
7) MARIE. FORMATRICE D’APÔTRES (CC 75)
Lc 1, 39-45 : Marie partit en hâte pour se rendre dans le haut pays… et elle salua Élisabeth.
8) MARIE EST TOUTE COEUR
Lc 2, 15-20 : Marie retenait tous ces événements dans son cœur.

9) FONDATRICE
ET PATRONNE DE LA CONGRÉGATION (CC8)
Lc 1, 46-55 : Mon âme exalte le Seigneur…
Toutes les générations me proclameront bienheureuse.

Secrétariat Cœur Immaculé de Marie. Délégation canadienne. P. J. Vinas

martes, 21 de junio de 2011

NOTRE-DAME DES VACANCES

NOTRE-DAME DES VACANCES

Les vacances aujourd’hui.
Période légale d’arrêt de travail des salariés; période de congé dans les écoles, les universités – Période de repos d’une personne qui travaille.

Les vacances au temps de Jésus :
Marc 6, 7. 12-13; 30-32.
Jésus parcourait les villages à la ronde en enseignant.
«Il appelle à lui les Douze et il se mit à les envoyer en mission deux à deux, en leur donnant pouvoir sur les esprits impurs».
«Étant partis, ils prêchèrent qu’on se repentit ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d’huile à de nombreux infirmes et les guérissaient Les apôtres se réunissent auprès de lui , et ils lui rapportèrent tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils avaient enseigné. Et il leur dit : De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux que les apôtres n’avaient pas même le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque vers un lieu désert, à l’écart.»

Les vacances au temps de l’Église
La pape chaque été laisse Rome et prend son repos à Castelgandolfo, lieu de paix et plus frais que la capitale.
Les fidèles profitent cet temps pour faire des pèlerinages à Notre-Dame du Cap. Parce que la Vierge Marie donne la paix et la sérénité du cœur et même, la joie. Aux noces de Cana, Marie a obtenu de Jésus le miracle de la transformation de l’eau en vin.

Nos vacances
« En dehors du temps consacré aux choses spirituelles et aux travaux, nous devons pouvoir disposer d’un peu de temps libre et nous assurer une période convenable de détente, de silence et de repos.» (CC n. 57) Nous avons organisé le Camp Claret pour la jeunesse.

Demandons à Notre-Dame des vacances la paix et la joie du cœur, pour«, en suite, les rayonner autour de nous. :
Seigneur, notre Dieu, nous en appelons à ta providence
que jamais ne se trompe en ses desseins;
par intercession de la Vierge Marie, mère de ton Fils,
tout ce qui fait de mal, écarte-le;
et donne nous ce qui peut nous aider.
Par Jésus Christ…».
Secrétariat du Cœur Immaculé du Marie. Délégation Canadienne. J.Vinas,cmf

S DE MILLONES DE EUROS DE AHORRO AL ESTADO

CIENTOS DE MILLONES DE EUROS DE AHORRO AL ESTADO, ¿Y QUIÉN HARÍA ESA LABOR?
Estas son las cifras de la Iglesia Católica que tanto se critica


Redacción

Estas son las cifras de la odiada Iglesia Católica

· 5.347 Centros de enseñanza; Un millon de alumnos. (Ahorran al Estado 3 millones de euros por centro al año)

· 107 hospitales (Ahorran al Estado 50 millones de euros por hospital al año)

· 1.004 centros; entre ambulatorios, dispensarios, asilos, centros de minusválidos, de transeúntes y de enfermos terminales de SIDA; un total de 51.312 camas (Ahorran al Estado 4 millones de euros por centro al año)

· Gasto de Cáritas al año: 155 millones de euros (salidos del bolsillo de los cristianos españoles)

· Gasto de Manos Unidas: 43 millones de euros (del mismo bolsillo)

· Gasto de las Obras Misionales Pontificias (Domund): 21 millones de euros (¿Imaginan de dónde sale?)

· 365 Centros de reeducación para marginados sociales: ex-prostitutas, ex-presidiarios y ex-toxicómanos; 53.140 personas. (Ahorran al Estado, medio millón de euros por centro)

· 937 orfanatos; 10.835 niños abandonados. (Ahorran al Estado 100.000 euros por centro)

· El 80 % del gasto de conservación y mantenimiento del Patrimonio histórico-artístico. (Se ha calculado un ahorro aproximado al Estado de entre 32.000 y 36.000 millones de euros al año)

A todo esto tenemos que sumar que casi la totalidad de las personas que trabajan o colaboran con Manos Unidas, Cáritas, etc…. son voluntarios 'sin sueldo' (aunque a algunos les extrañe es cierto, hay personas que trabajan por los demás sin pedir a cambio un salario), realizando su labor para ayudar a los demás sin pedir nada a cambio. ¿En cuánto podríamos cuantificar su trabajo?

Esta es la razón por la cual el Estado sigue dando algunas ayudas a la Iglesia Católica, porque le sale muy, pero que muy barato.

Lo asombroso es que nadie (o muy pocos) saben de este ahorro esencial para que la economía española 'vaya bien'.

Como contrapartida ¿Cuantos comedores para indigentes ha abierto CC.OO.? ¿Cuantos hospitales para enfermos terminales y de SIDA mantiene abiertos UGT? ¿A dónde puede ir un necesitado a pedir un bocadillo a la sede del PP? o ¿a la del PSOE? o ¿a la de IU?... Pues todos estos viven de nuestros presupuestos...

Reenviemos este artículo para que llegue a quienes critican injustamente a la Iglesia por cualquier motivo ¿Por qué nos vamos a avergonzar de nuestra Iglesia?

miércoles, 15 de junio de 2011

AHORROS

Iglesia Católica
• 5.141 Centros de enseñanza; 990.774 alumnos. (Ahorran al Estado 3 millones de euros por centro al año)
• 107 hospitales (Ahorran al Estado 50 millones de euros por hospital al año)
• 1.004 centros; entre ambulatorios, dispensarios, asilos, centros de minusválidos, de transeúntes y de enfermos terminales de SIDA; un total de 51.312 camas (Ahorran al Estado 4 millones de euros por centro al año)
• Gasto de Cáritas al año: 155 millones de euros (salidos del bolsillo de los cristianos españoles.)
• Gasto de Manos Unidas: 43 millones de euros (del mismo bolsillo)
• Gasto de las Obras Misionales Pontificias (Domund): 21 millones de euros (¿Imaginan de dónde sale?)
• 365 Centros de reeducación para marginados sociales: ex-prostitutas, ex-presidiarios y ex-toxicómanos; 53.140 personas. (Ahorran al Estado, medio millón de euros por centro)
• 937 orfanatos; 10.835 niños abandonados. (Ahorran al Estado 100.000 euros por centro)
• El 80 % del gasto de conservación y mantenimiento del Patrimonio histórico-artístico. (Se ha calculado un ahorro aproximado al Estado de entre 32.000 y 36.000 millones de euros al año)
A todo esto tenemos que sumar que casi la totalidad de personas que trabajan o colaboran con Manos Unidas, Cáritas, etc… son voluntarios 'sin sueldo' (aunque a algunos les extrañe es cierto, hay personas que trabajan por los demás sin pedir a cambio un salario), realizando su labor para ayudar a los demás sin pedir nada a cambio. ¿En cuánto podríamos cuantificar su trabajo?
Esta es la razón por la cual el Estado sigue dando algunas ayudas a la Iglesia Católica, porque le sale muy, pero que muy barato.
Lo asombroso es que nadie (o muy pocos) saben de este ahorro esencial para que la economía española 'vaya bien...'.

jueves, 26 de mayo de 2011

¡Indignación! ¡Indignación

¡Indignación! ¡Indignación! He aquí una palabra que no es políticamente correcta, en la sociedad y también en la Iglesia. Se nos ha enseñado a dejar de lado todo tipo de indignación. Se nos ha pedido, en no pocas ocasiones, la resignación y la obediencia. Pero ¿indignarse? Sin embargo, nuestra tradición cristiana ha contado con la indignación en no pocas ocasiones: la indignación de Moisés, la indignación del pueblo, la indignación de los profetas, la indignación del mismo Jesús en el Templo, y del mismo Dios cuando su pueblo es infiel a la Alianza. Hoy tenemos gente antisistema que manifiesta su indignación. La profecía laica de los contestatarios nos trae mensajes que deberíamos escuchar. La indignación ha entrado en una guerra de interpretaciones: unos creen que se debe a A y otros que se debe a B. Pero ¿quién sabe si en lo que hay detrás-detrás… hay algo que viene del Espíritu? El fenómeno El fenómeno político al que en estos días estamos asistiendo merece una reflexión y no debe ser inmediatamente desechado. Se trata de la ―manifestación de indignados” que reúne a varios miles de personas en toda España: intentan representan a miles de ―desempleados, mal remunerados, subcontratados en precario, hipotecados‖ a jóvenes y mayores antisistema. Exigen ―un cambio de rumbo y un futuro digno‖ y protestan contra las ―reformas antisociales‖ que solo benefician a los poderosos; se niegan a ser ―mercancía en manos de políticos o de banqueros‖. La gran convocatoria se hace a través de las ―redes sociales‖ en Internet. Es decir, utilizan las posibilidades de las nuevas tecnologías para la inter-comunicacion y movilización. Ahora han decidido aparecer públicamente en las calles y plazas. Donde se renuncia a los controles internos y se defiende una democracia real, es fácil que se hagan presentes grupos o personas que con su conducta niegan aquella democracia que defienden y traten de utilizar esta plataforma para reconducir todo a sus propios intereses partidistas, excluyendo a los que no comparten su visión. Los indignados constituyen un grupo completo e inter-: ―Unos nos consideramos más progresistas, otros más conservadores. Unos creyentes, otros no. Unos tenemos ideologías bien definidas, otros nos consideramos apolíticos. Pero todos estamos preocupados e indignados por el panorama político, económico y social que vemos a nuestro alrededor. Por la corrupción de los políticos, empresarios, banqueros…‖. La “indignación” He aquí una palabra llena de significación: in-digno es aquello a lo que no se le reconoce su dignidad. In-dignado es aquel ser humano que se siente despreciado, marginado, desplazado, desatendido… La indignación surge cuando uno toma conciencia de su dignidad y constata cómo esa dignidad es pisoteada, despreciada, dejada de lado. Indignarse es una auténtica reacción ética. Es una señal de alarma que indica la inhumanidad de algo que está aconteciendo. La indignación tiene mucho que ver con la ―ira de Dios‖ de la
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que tanto nos habla la Biblia: cuando Dios no ve respetado su honor, su dignidad, Dios se indigna. Dios quiere que sea santificado su nombre. Lo mismo ocurre al ser humano cuando no son reconocidos sus derechos y cuando se siente tratado como ―mercancía‖. En la medida en que crezcamos en conciencia de nuestra dignidad como seres humanos, como imágenes y semejanzas de Dios, en esa misma medida nuestra indignación crecerá ante los desprecios de la dignidad humana en otros o en nosotros. Las nuevas tecnologías nos están permitiendo crear redes sociales a través de las cuales podemos expresar nuestra indignación y unirnos a otros que expresan la suya. Las redes se están convirtiendo en amenazas a sistemas que se creían demasiado protegidos contra toda forma de desacuerdo o crítica. Las redes son medios de comunicación todavía no demasiado controlados que pueden hacer surgir inquietudes, alternativas. Antisistema y nuevo paradigma Cuando la indignación crece y surge desde diversos frentes algo quiere decir que la sociedad o la iglesia requieren un cambio a fondo. La teoría social nos habla de épocas en las cuales surge un nuevo paradigma, un nuevo esquema para entender la realidad. Ser antisistema es el primer paso para declarar al sistema imperante obsoleto e incapaz de servir a la sociedad. Los antisistema no creen en los partidos políticos, en las reparticiones del poder, en los sistemas económicos imperantes, en la cultura que a través de ellos se transmite. La misma contestación antisistema contiene probablemente los gérmenes de un nuevo paradigma que se irá poco a poco estableciendo. Comienza así la jubilación de la progresía congelada y del tradicionalismo obstinado. Se quieren abrir paso nuevas generaciones, minoritarias en sociedades envejecidas, que traen el frescor del Espíritu a la sociedad y a la Iglesia. Hay que ser sabios para entender que hay que dar paso a lo nuevo, a lo joven, a las ideas que hasta ahora no se han puesto en práctica, a los sueños que todavía no se han hecho realidad. Podemos pedirle a ese personaje simbólico que llamamos ―policía‖ que disperse toda manifestación de indignados, pero de poco servirá. Hoy existen redes que transmiten la indignación, que dan voz a los sin voz, que hasta ahora superan todos los controles. Crisis de liderazgo He visitado la Puerta del Sol. Al contemplar a quienes allí están reunidos, acampados, evoqué el espectáculo de miles de personas en torno a Jesús en el desierto que estaban como ―ovejas sin pastor‖. Hay en nuestra sociedad un anhelo muy profundo de un nuevo tipo de liderazgo, de gobernanza. Necesitamos otro tipo de gobierno. Y yo me pregunto si no será el mismo Dios quien se expresa a través de tanta indignación como puebla el planeta, si no será el mismo Espíritu el que empuja nuestra historia para que emerja un nuevo paradigma, un sistema más dignificador, porque él nos creó a todos con una dignidad inmensa: ―lo hiciste poco interior a los ángeles, lo coronaste de gloria y dignidad‖. Domingo 22 de mayo del 2011 Extraído de "Ecología del Espíritu"

sábado, 7 de mayo de 2011

Luis Marián La mujer no enseñe

Luis Marián
La mujer no enseñe
Mujer y Biblia (VI)



Una primera parte del análisis de las enseñanzas paulinas sobre la mujer en 1ª Timoteo 2:9-15.
1 de mayo de 2011
Como hemos venido señalando en los artículos anteriores, el contexto cultural, educativo y social de cualquier época influye y moldea a sus individuos de una manera muy poderosa, sean cristianos o no. También hicimos alusión a cómo muchas circunstancias que nos rodean, por injustas que sean, sólo pueden ser asumidas mientras luchamos para cambiarlas, si es que deseamos cambiarlas, claro. Un ejemplo de esto es cuando Pablo “acepta” y “regula” entre los cristianos algo tan repudiable como la esclavitud ( Efesios 6,5-9 ). El apóstol aborda el tema en pos de un buen trato para los esclavos a sabiendas de que a los creyentes les será imposible cambiar de inmediato todas las injusticias sociales de su tiempo, entre ellas el sistema esclavista.

No obstante, siglos más tarde serán precisamente creyentes quienes encabezarán movimientos abolicionistas. Y aunque no es la esclavitud el tema que nos ocupa aquí, esta realidad nos sirve para comprender mejor los porqués de algunas actitudes de Pablo con las mujeres. Cerrando el asunto de la esclavitud, debemos entender que el apóstol está convencido de que lo mejor que les podía pasar a muchos esclavos no era ser “libre” para saltar de la sartén al fuego y vivir de la mendicidad sino tener un buen amo que los proteja y sustente con dignidad. Ante esto los cristianos debían ser los mejores, por lo que sería un error confundir que Pablo acepta la esclavitud y sus tristes consecuencias con que La Biblia apela a la esclavitud como algo aconsejable o -mucho menos- como una institución de origen divino. La intención bíblica es llevar la luz libertadora de Dios a toda injusticia social, algo que no sólo se pretendió hacer en medio del sistema esclavista sino también con la marginación de las mujeres del siglo primero.

ENSEÑANZAS IMPARTIDA POR MUJERES: ¿PROBLEMA CONCRETO O PRINCIPIO ATEMPORAL?
Dicho todo lo anterior abordamos ya el texto de 1ª de Timoteo 2:9-15 que centra esta reflexión:

“Asimismo que las mujeres se atavíen de ropa decorosa, con pudor y modestia; no con peinado ostentoso, ni oro, ni perlas, ni vestidos costosos, sino con buenas obras, como corresponde a mujeres que profesan piedad. La mujer aprenda en silencio, con toda sujeción. Porque no permito a la mujer enseñar, ni ejercer dominio sobre el hombre, sino estar en silencio. Porque Adán fue formado primero, después Eva; y Adán no fue engañado, sino que la mujer, siendo engañada, incurrió en transgresión. Pero se salvará engendrando hijos, si permaneciere en fe, amor y santificación, con modestia”. 1ª Timoteo 2:9-15

Nos detenemos en el presente artículo en un primer aspecto a destacar: Aunque Pablo normalmente no ofrece explicaciones históricas para justificar que un mandato dado por él es Palabra de Dios, aquí sí apela a lo acontecido en el Edén para argumentar su decisión ¿Por qué lo hace? ¿En qué consiste su argumentación para tratar de convencer a los creyentes de que las mujeres supervisadas por Timoteo no deben enseñar? Veámoslo.

DEBIDO AL ORDEN DE LA CREACIÓN EVA NO PUDO APRENDER
El relato de Génesis 2:7-21 al que Pablo apela como razón es un despliegue de diferentes instrucciones dadas por Dios a Adán sin que Eva estuviera presente, pues ni siquiera había sido creada aún. E s un acontecimiento que ilustra perfectamente las fatales consecuencias de quien pretende orientar o enseñar a otros desde la ignorancia y el atrevimiento, algo que desgraciadamente tiene un claro paralelo con la situación general de las mujeres en tiempos de Pablo , tal y como venimos viendo en toda esta serie.

No tendría demasiado sentido usar un mero orden cronológico de la creación biológica de cada sexo para convencernos de que sólo Adán estaba llamado a enseñar a no ser que se pretenda señalar la ausencia de formación, prudencia y conocimiento de Eva. No hay otra explicación para una alusión cronológica, pues igualmente Pablo sabía que los animales fueron creados antes que Adán sin que esto proveyese cualidad alguna para la enseñanza.

El apóstol no pide a los creyentes que acepten el argumento del orden de llegada de Adán y Eva para ejercer la enseñanza como un misterio divino o un asunto de fe incomprensible. No. El apóstol opta por un “porqué” al afirmar que Adán fue formado primero porque pretende que aquellos cristianos “creados” y “formados” milenios después de Adán y Eva comprendan la lógica de su mandato para que aquellas mujeres del siglo primero guarden silencio .

Seguramente él quería que todos entendiesen que la falta de adiestramiento, la ociosidad y el atrevimiento de muchas mujeres de su tiempo causaba problemas y confusión cuando éstas enseñaban o propagaban enseñanzas paganas entre los creyentes.

El sinsentido de un hipotético uso del mero orden formativo en el caso concreto de Adán y Eva como explicación se hace aún más claro si tenemos en cuenta la obviedad de que muchas mujeres del Nuevo Testamento habían sido biológicamente nacidas – o formadas- después de Adán e incluso después de otros muchos hombres contemporáneos a ellas y que sin embargo no estarían llamados a guardar silencio por ello. Lo mismo habría que decir de las mujeres “nacidas –o formadas- espiritualmente de nuevo” en Cristo con su conversión antes que otros hombres contemporáneos a ellas para darnos cuenta de que la formación biológica, e incluso la espiritual de cada hombre y mujer no tiene por qué coincidir con el orden cronológico de la formación de Adán y Eva. El orden en sí no era un argumento .

¿ADÁN NO FUE ENGAÑADO?
Aunque el apóstol aquí afirma que “ Adán no fue engañado ”, la Escritura muestra que finalmente Adán sí fue engañado y culpable de incurrir en transgresión ( Génesis3:17 ). Esta ligereza interpretativa de Pablo es una nueva evidencia de que el apóstol no pretendía exponer dogmas ni principios espirituales perpetuos (un hecho que él mismo aclara por dos veces, tal y como veremos en la siguiente entrega de esta reflexión). Su imprecisión acerca del engaño de Adán refuerza la idea de que Pablo sólo quería señalar que la falta de conocimiento y un adiestramiento serio deriva en engaño, razón por la que se centra en lo que le pasó a Eva y en cómo ésta confundió posteriormente a Adán.

Stuart Park explica cómo “ en el segundo relato de la Creación ( Gn. 2:4-25 ), el hombre (’adam), se «desdobla» en varón y hembra para formar una pareja que comparta el dominio, y disfrute de un compañerismo mutuo. Ambos fueron creados a imagen y semejanza de Dios, y ambos participaron en la tragedia de la Caída. Cuando Pablo habla, por tanto, del pecado de «un hombre» ( Ro. 5:12-21 ), cabe pensar que se refiere no sólo al varón, sino al hombre genérico (anthropos) Adán, ya que ambos, hombre y mujer, por su desobediencia y transgresión, arrastraron a la raza humana a su destino. En el tercer relato ( Gn 5:1-2 ), el autor de Génesis reafirma la identidad de Adán como varón y hembra : “Este es el libro de las generaciones de Adán. El día en que creó Dios al hombre (’adam), a semejanza de Dios lo hizo. Varón y hembra los creó; y los bendijo, y llamó el nombre de ellos Adán , el día en que fueron creados [1] ”

“TAMBIÉN EL VARÓN PROCEDE DE LA MUJER”
Toda esta interpretación que exponemos acerca de las intenciones de Pablo casa con sus palabras en 1ª Corintios 11:11-12 (que ya vimos en anteriores entregas) cuando dice que “ en el Señor, ni el varón es sin la mujer, ni la mujer sin el varón; porque así como la mujer procede del varón, también el varón nace de la mujer; pero todo procede de Dios ”.Ante los corintios Pablo pretende zanjar el tema de “ la procedencia ” descartando un uso interesado del orden de creación de Adán y Eva como argumento discriminatorio pues tras recordar que la mujer procede del hombre afirma que “ también el varón nace de la mujer, y finalmente, ambos de Dios ” (vs. 12). La procedencia del hombre y la mujer es mutua entre ellos y común respecto a Dios .

Además de lo visto, existen otros aspectos más esclarecedores aún en el texto de 1ª Timoteo 2, 9-15 que muestran definitivamente que Pablo no tiene intención alguna de establecer un dogma que niegue la labor de enseñanza para cualquier mujer cristiana de cualquier tiempo y lugar. Pero esto lo veremos en la próxima entrega.